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Publié le 3 Août 2011

L'un de mes "dadas "...

 

Je ne sais pourquoi mais j'ai toujours attaché une certaine affection à notre orthographe française... sans doute un héritage familial maternel; et je retrouve avec plaisir chez ma fille de 7 ans la même passion pour les mots, la même avidité d'accroître son réservoir linguistique et d'en connaître l'orthographe appropriée, les particularités attachées à chaque étymologie... Et quand on aime, on communique sans doute un peu de sa passion; tout comme pour ma fille, j'ai transmis à la plupart de mes élèves de C.P comme de G.S le plaisir d'écrire, de rechercher naturellement des règles... et je crois qu'en cela tient le secret de l'orthographe: se poser des questions et dédramatiser l'acte d'écrire qui, pour certains enfants est un véritable accouchement dans la douleur passé le cyle II... sans parler du collège...

 

* Avant d'atterrir au cycle II, j'ai travaillé pendant quelques années en maternelle unique et dès la T.P.S, suite à un excellent stage d'une conseillère pédagogique de ma circonscription - Claudette Fulchiron pour ne pas la nommer - j'ai pratiqué la "production décrit" ou "écriture inventée" dès la T.P.S. Cette activité engage les enfants à écrire alors même qu'ils n'ont pas la maîtrise de tous les outils linguistiques. Il s'agit de saisir toutes les occasions pour que les enfants écrivent: la liste est généralement la plus naturelle à introduire (lister ses cadeaux de Noël mais aussi mise en place d'un carnet -recueil des écrits divers des enfants - dans le coin marchande / il est d'ailleurs très intéressant de voir sur une année l'évolution de l'acte d'écrire chez les T.P.S; on passe de la ligne ondulée -simili d'écriture- à l'apparition de lettres issues des prénoms puis d'autres lettres viennent agrémenter les écrits puis enfin les espacements...); on peut également inventer le titre d'un livre, légender un dessin, écrire à d'autres enfants...

 

Outre l'avantage de désacraliser l'écrit dès le plus jeune âge, cette production permet à l'enfant de faire la différence entre l'acte de lire et d'écrire et donne par la suite à l'enfant la possibilité de se poser des questions, de fournir un travail réflexif sur la langue au fur et à mesure des apprentissages qui s'établissent en parallèle. Parfois dès la P.S et assurément en M.S, les enfants établissent un parallèle avec l'unité-son que forme la lettre connue puis la syllabe d'un prénom ou mot connu. A ce sujet, le travail sur les prénoms est d'une richesse inépuisable... et c'est ainsi qu'apparaît l'écriture phonographique...et la lecture !

 

* J'avais d'autre part été sensibilisée pendant mes "années fac" par les travaux d'Emilia Ferreiro. Autre article plus développé ici.

 

Un très bon article extrait de La vie pédagogique n°117 explique le développement de la conscience de l'écrit chez l'enfant :ici

 

L'écriture inventée est donc, selon moi, la première étape de cette conscience. Elle permet à l'enfant d'observer la langue pour voir comment elle se construit. Elle fait partie également des prémices de la lecture. C'est ainsi que je me suis "faite avoir" par ma fille. Refusant, malgré ses insistances, de lui apprendre à lire et "jouer à la maîtresse" avec elle, elle a très tôt manifesté le désir d'écrire; elle me demandait donc régulièrement comment s'écrivait tel ou tel son qu'elle ne parvenait pas à graphier et je l'entendais "chanter" les sons des syllabes dont elle avait besoin... imbibée du travail que sa maîtresse effectuait avec les M.S de sa classe. Un beau jour, alors qu'elle jouait avec l'une de ses copines qui manifestait le même désir d'écrire, je les ai entendues effectuer une démarche réflexive sur l'écriture du prénom "Laura", orthographié bien évidemment "LORA". Petit à petit, je me suis aperçue qu'elle parvenait sans problème à lire des syllabes simples puis à assimiler naturellement les sons complexes qui apparaissaient dans les prénoms de sa classe en déchiffrant, comme la plupart des enfants aiment le faire, les boîtes alimentaires style cacao ou lait... Un autre avantage de l'écriture...

 

* En cycle II apparaît l'orthographe...Quid de l'écriture inventée qui ne subit pas cette "sanction" de l'othographe? Le trait d'union consiste en la démarche réflexive; les enfants ayant eu l'habitude de se poser des questions sur la façon d'écrire une syllabe vont avoir le même plaisir avec l'orthographe... pour peu qu'il soit soutenu et alimenté par l'enthousisame de l'enseignant(e)!

 

Dès la G.S, je sensibilise les enfants à l'orthographe. Lorsque nous abordons des mots extraits d'un album, j'incite les enfants à rechercher les orthographes possibles des mots souhaités puis nous invalidons ensemble les incohérences et je leur donne -quand c'est possible - des explications sur telle ou telle graphie... ce qui est régulier pour les lettres finales et les dérivés linguisitiques (par exemple le -R final de "boulanger" qui s'explique par son dérivé "boulangerie"...).

 

Cette démarche est ritualisée chez les C.P. Chaque matin, l'enfant-responsable lit le mot du jour dans un chevalet des "Incollables". Ensemble, nous cherchons la définition possible... validée par la lecture dans le chevalet; là, c'est la partie vocabulaire.

Nous poursuivons ensuite par la formulation par l'élève-responsable d'une phrase réemployant le mot du jour, ce qui me permet de vérifier la compréhension.

Arrive alors le domaine de l'orthographe... Au lieu d'écrire au tableau la phrase dictée, je demande à chaque enfant de réfléchir sur l'un des mots constitutifs de la phrase. Pour ce faire, je les incite à donner spontanément la graphie de la syllabe puis les autres graphies possibles:

 

   Par exemple:    BOUL an G é

                         BOUL en G ez

                                          et

                                          er

Cette manipulation peut se faire uniquement à l'oral ou comme dans l'exemple, à l'écrit.  Les enfants se réfèrent aux mots ou prénoms connus ( " on peut écrire le EN de ClémENt  ou le AN d'ANdréa ... "). Je barre ensuite les propositions qui ne conviennent pas pour laisser la place à la bonne graphie. On utilise régulièrement le dictionnaire pour d'une part montrer son utilisation et d'autre part, vérifier autrement que par la parole de l'enseignante.

 

De même, nous réfléchissons à la grammaire (avec le -S du pluriel, le -nt des verbes...), aux règles ( le -m devant m/b/p) grâce à ce petit rituel.

 

A noter que pour les élèves en difficultés, je leur demande de suivre la démarche suivante: aide à la transcription de mots de l'excellent site d'aide Instit90.

 

Cette pratique quotidienne ancre chez les enfants des habitudes à prendre et leur montre comment faire; car il s'agit également de cela: montrer comment l'on fait. Sur le même principe que l'écriture où l'on montre le geste de graphie à effectuer, l'enseignant accompagné des élèves montre l'acte d'orthographier.

 

Sur ce même principe, voici en lien un mémoire excellent sur le sujet réalisé par Kalolanéa.

 

* C'est à Kalolanéa que je dois également l'utilisation des tableaux d'encodage. Il s'agit de proposer aux élèves une série de mots sur un son donné qu'il tenteront d'orthographier seuls dans un premier temps puis que nous validerons ensemble lors de la correction. Je donne ces tableaux pour chaque son étudié et en plus, les enfants aiment beaucoup!

Pour la mise au point de cette démarche, Kalolanéa s'est appuyée sur deux ouvrages: le livret Lire au C.P (2) ainsi que le livre de Mireille Brigaudiot : Première maîtrise de l'écrit.

 

* Au niveau des dictées, je procède ainsi: je donne une liste de mots extraits du texte de lecture que nous étudions (voir exemples ici) le premier jour de la semaine... pour une dictée qui sera réalisée le vendredi.

 

Le lundi, nous découvrons les mots à étudier et chaque élève essaie d'orthographier sur son ardoise. Je m'attache à aider les enfants les plus en difficultés par la mise en place de cette procédure.

Chaque jour de la semaine, nous reprenons les mots  en développant les stratégies de recherche exposées précédemment. J'utilise aussi la lecture-flash pour leur permettre de photographier/mémoriser les mots; je varie les procédures pour leur donner des entrées différentes et que chacun puisse trouver sa/ses méthodes.

Le vendredi, nous procédons à la dictée... parfois en autonomie (avec le texte à trous donné dans le cahier de devoirs), parfois en dictée commune (les élèves donnent les mots à orthographier... Pour la correction, nous établissons les mêmes procédures; les élèves peuvent aussi eux-mêmes vérifier dans leurs outils, notamment le carnet de mots soumis dans le site des bonnes notes de Jr, une autre façon de garder en mémoire les mots principaux...

 

 

Voilà... un article un peu long mais qui précise en détails (je l'espère) ma façon de penser et de procéder avec les loupiots. N'hésitez pas à me faire part de votre expérience en la matière !

 

 

Sans titre 1




 

 

Publié le 14 Juin 2011

Dans la série "Ambiance de classe", d'autres photos révélant les domaines de la D.D.M, du langage, de la lecture et des jeux...

 

affichage DDM

 

J'ai la chance d'avoir une superbe classe (depuis cette année !) en demi-lune avec d'immenses baies vitrées. Je les utilise en partie pour afficher mes calendriers mensuels au fur et à mesure que le temps passe. Ainsi, lorsque l'on aborde un nouveau mois, on commence par afficher le mois qui vient de s'achever à la suite pour recomposer l'année scolaire: 12 vitres = 12 mois, ça tombe bien!

 

De même, j'affiche en correspondance (une fois que l'on a étudié la suite des mois en DDM), la rue des mois (proposée par Moustache / lettre A ~ rue des anniversaires) avec les étiquettes des prénoms des enfants pour les anniversaires. Les loupiots ont la même frise en plus petit que l'on colle ds le cahier de DDM.

 

Voici quelques photos des autres "coins":


coins

 

* Coin théâtre-langage: pour chaque album étudié, après avoir pris connaissance de l'histoire plusieurs fois, je travaille la trame narrative, le temps, les personnages... avec des marottes (personnages coloriés par les enfants ou plastifiés directement), montés sur des pics à brochettes plantés dans des bouchons, eux-mêmes collés sur des supports rectangulaires de cartons-plume. L'occasion, en proposant une marotte à chaque élève d'un petit groupe, de vérifier la compréhension de l'histoire.

Je travaille les lieux de l'histoire en demandant aux enfants de réaliser les décors (on travaille sur les types de lieux (en langage ou DDM quand il s'agit de lieux plus compliqués comme dans l'album de "Cayetano et la baleine" où les enfants ont appris à différencier et à connaître la composition de paysages tels que la pampa, le désert, la montagne, la plaine...) de l'album proposé puis, une fois que les enfants ont les ressources nécessaires, ils illustrent par 2 ou 3 un lieu précis de l'histoire. s'ensuit une validation du groupe sur le respect du lieu illustré.

 

* Coin D.D.M: avec des affichages (qu'on ne voit pas ici / mauvais cadrage!), un globe, un planisphère,  un pantin pour le schéma corporel,des éléments apportés par les enfants (comme des nids d'oiseaux par exemple), des boîtes-loupes (mes élèves adorent observer les p'tites bêtes lors des récré et me demandent régulièrement ces boîtes).

 

* Coin-livres.

 

* Coin puzzles.

 

* Coin jeux de société ou de construction: très important dans ma classe. Les élèves arrivant tôt à cause des bus, ils ont pris l'habitude (entre autres) de choisir des jeux de société et de s'attabler pour jouer ensemble. C'est trèsagréable. Je leur présenteles jeux souvent en domaine mathématique ou langage puis ils s'apprennent mutuellement les règles.

 

* Mur de mots: mis en place depuis cette année seulement alors que je m'y intéresse depuis un certain temps... mais je n'avais pas la place avant. Il est loin d'être à l'image de ce que je voudrais mais c'est un début. Je ne suis également pas trop satisfaite de sa mise en place. Les enfants y vont irrégulièrement. Je vais bosser cela l'an prochain.

Le mur de mots est bien moins connu en France que dans les pays anglo-saxons; la preuve en est en faisant une recherche rapide chez notre ami Google... pire quand on traduit en anglais: "words wall". Mon idéal (j'en suis loin!):

http://farm3.static.flickr.com/2321/1535336904_d72f03166d.jpg

 

L'idée est de faire manipuler les étiquettes-mots par les enfants. Je trouve cet outil fantastique pour une classe de GS/CP; les M.S pourraient y trouver leur compte aussi.

Une discussion sur mon forum préféré: EDP

Plus d'explications? clic-clic!

 

Sans titre 1

 

 


Publié le 13 Juin 2011

A la demande d'une EDPienne (Annelylou), je mets en ligne des explications plus détaillées des codes d'évaluation que j'utilise en classe.

Après des années de maternelle de smileys et codes divers qui ne me satisfaisaient pas (mais que j'utilisais à défaut d'autres choses), j'ai opté pour un système plus objectif et moins affectif pour l'enfant, tout en rendant compte aux parents de la globalité de la tache demandée.

Ce n'est pas encore tout à fait satisfaisant à mes yeux mais c'est mieux qu'avant...

 

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Publié le 9 Juin 2011

 

La suite des photos de classe... Avec l'espace C.P (malgré ce qui est écrit sur la photo / " j'ma trompéch!")

 

Espace-CP-rituels-copie-1.jpg

 

* Les rituels *

 

# Le tableau des responsabilités: un peu plus fourni que celui des G.S mais avec le même fonctionnement.

 

# La météo en anglais avec la roue de la météo que l'on peut trouver chez Moustache (toujours mon fournisseur officiel!). L'enfant responsable répond à la fameuse question "What's the weather like today?".

 

# La roue du jour en anglais (Moustache, pour ne pas changer) + le train des jours de la semaine. L'enfant responsable tourne la roue puis recopie au tableau la date en anglais (mes élèves recopient ainsi chaque jour la date en anglais ds leurs cahiers). Oralisation par le groupe avec la question "What's the date today?".

 

# Sur l'ordi, deux petits lutrins:

   ~ Le premier est celui de "Géo" chiné en brocante. Il propose une oeuvre d'art par jour que nous observons juste pour le plaisir...

   ~ Le deuxième est celui des Incollables, toujours chiné en brocante. L'enfant responsable tourne la page du jour, lit le mot correspondant, en cherche la signification puis valide ou informe la classe par la lecture de la définition. Il décrit ensuite l'illustration correspondante qui est souvent réalisée sous forme humoristique puis lit la devinette associée.

 

Ce même élève cherche à réemployer le mot appris dans une phrase de sa composition avec aide et validation du groupe.

 

cette phrase est écrite par mes soins au tableau, ce qui me permet de réaliser une mini séance de réflexion orthographique (ce que j'aime particulièrement); je demande tour à tour aux élèves de m'épeler un des mots constituant la phrase, ce qui est prétexte à recherches, interrogations, grammaire ect...

 

Les enfants la recopient ensuite dans leur cahier du jour.

 

C'est un petit rituel bien apprécié, qui me permet individuellement de faire le point sur chaque élève en lecture, vocabulaire... et qui permet aux enfants d'appréhender l'orthographe en faisant voir la démarche cognitive à réaliser par le "faire ensemble". J'ose espérer qu'ils tendront à se poser plus de questionnements lorsqu'ils seront confrontés aux dictées.

 

L'an prochain, je pense proposer en fin de semaine, un petit bilan reprenant les mots vus chaque jour, histoire de garder une tracede l'aspect "vocabulaire"et voir ceque mes élèves ont retenu. Ce bilan pourra prendre différentes formes et assurément évoluer dans l'année en fonction de leurs possibilités. Affaire à suivre...

 

# L'emploi du temps: j'affiche chaque jour au tableau les étiquettes représentant les domaines travaillés. Un enfant ou moi-même déplaçons un aimant-curseur au fur et à mesure du passage d'une activité à l'autre.

Je note en face de certains domaines-étiquettes les exercices à réaliser en autonomie ou encore la page du livre de lecture, la fiche de travail correspondante à réaliser ect... Ainsi, lorsque je suis avec les G.S, ils n'ont qu'à lever la tête pour vérifier ce qu'ils ont à faire.

Ce travail sur l'emploi du temps est fait en début d'année; on s'en sert ensuite quotidiennement.

 

cp

 

 

* Les affichages *

 

# La bande numérique, affichée au fur et à mesure de la progression de ma méthode "Cap Maths". Chaque famille de nombre est représentée d'une couleur différente. Pour les unités, j'utilise les mêmes repères visuels que pour la G.S.

 

Chaque chef de famille (le 10 pour les dizaines, le 20 pour les vingtaines ect..) est auréolé d'une couronne de même couleur signalant son importance. De même, il est accompagné de la quantité correspondante de cartes à points (le 30 par exemple, aura 3 cartes à points de 10 que l'on appelle communément les "paquets de 10")

 

Je dispose ce qu'on appelle avec les enfants "les nombres méchants", c-à-d les irrégularités (tels que les 11, 12, 13, 14, 15, 16 ou encore 71, 72, 73, 74 75, 76 et 91, 92,93,94,95,96 qui ne se prononcent pas 10-1, 10-2, 10-3... 90-1, 90-2...) en décalé, plus bas ou plus haut, de façon à ce qu'ils puissent être identifiés plus rapidement.

 

# Domaine mathématiques:

Des choses prises ici ou là, imprimées sur du paierde couleur verte à chaque fois.

 

# Un très joli alphabet des Alphas + autres écritures + lignage avec majuscules et minuscules. Je mettrai le lien quand/si je le retrouve! Il faut que je prenne le temps de le colorier!

 

# Mes affiches phonologiques personnelles qui reprennent Borel-maisonny, les Alphas, les écritures de la / des lettres correspondantes, le mot-référent de ma méthode (Grand-Large) avec les arcs représentant les syllabes et le pointage de la localisation du son.

 

Je place les sons simples en correspondance avec mon alphabet et les sons complexes dans un autre coin, plus bordélique fantaisiste, en tous cas, moins bien classé. Je travaille sur la lisibilité de mes affichages pour l'an prochain carje ne suis pas complèrtement satisfaite. Sur les conseils de ma collègue de maternelle, je pense que je mettrai en couleurs l'Alpha correspondant de façon à ce que cela donne des repères visuels plus rapides et directs à mes élèves en difficultés.

 

 

* Voilà, je pense avoir fait le tour pour mes C.P *

 

Sans titre 1

Publié le 8 Juin 2011

coucou

 

Je vous propose aujourd'hui quelques photos d'affichages dans ma classe:

 

 espace-gs.jpg

 

* Sur le pan de tableau blanc *

 

* Le poster des P'tits philosophes pour l'instruction civique et morale dont vous trouverez un article ici.

* Le "chien" qui me sert en début d'apprentissage de l'écriture cursive; il permet de mettre en place un vocabulaire graphique commun et aide les élèves en difficultés par des images affectives.

 

* Les rituels *

 

* La roue de la météo trouvée chez l'excellent Moustache. (à la lettre M)

* La roue du jour, chez le même fournisseur ! (à la lettre S )

* La semaine des canards que nous chantons chaque début de semaine... ils adorent! ( à la lettre S)

* Le calendrier mensuel fait maison.

* Les présents et les absents avec les cartes à copains, extension des cartes à points.

* Le tableau des responsabilités.

 

 

rituels-GS.jpg

 

 

 

* Les bandes numériques *

 

* La famille des unités: affiches réalisées avec les élèves, en évaluations après chaque apprentissage d'une quantité. Elles sont composées du chiffreavec matérialisation du geste d'écriture, des représentations avec les doigts, les cartes à points, les constellations de dés et un dessin à partir du chiffre, pour aider mes élèves en difficultés à mémoriser (le "1" hérisson, le 2 "canard", le "3" souris...).

 

* La famille des dizaines dont je vous propose les explications et l'affichage en téléchargement ici.

 

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* Déroulement des rituels *

 

Chaque matin, les enfants consultent le panneau des responsabilités pour savoir ce qu'ils ont à faire. (on tourne sur une semaine)

 

 

# Pendant le temps d'accueil, en autonomie ou avec l'aide d'un CP ou d'un adulte:

 

* L'enfant-météo tourne la roue correspondante puis va consulter sur internet le bulletin du jour (lien sur notre blog de classe). Il le "lira" lors de la mise en commun: "ce matin il y a ...,/cet a-m, il y'aura... /ce soir, il y aura...".

 

* L'enfant-calendrier tourne la roue du jour, coche le jour correspondant sur le calendrier et remplace les étiquettes jour/quantième/mois.

 

* L'enfant-menu compose avec les images le menu du jour, lu par un CP ou adulte. Il les dispose dans l'ordre sur une ardoise magnétique. Ce menu sera lu en fin de matinée, avant la cantine.

 

# Mise en commun:(pas plus de 12 minutes)


Après le temps d'accueil pendant lequel chaque enfant effectue sa responsabilité ou joue calmement, nous validons les rituels par une mise en commun.

 

* Nous lisons la roue du jour (Hier c'était... / Aujourd'hui c'est... / Demain, ce sera...), le calendrier (Aujourd'hui c'est lundi 30 mai 2011). Chaque lundi, nous chantons la semaine des canards. Chaque vendredi, les rituels durant un peu plus longtemps, les C.P font la même chose mais en anglais.


* L'enfant responsable nous lit le bulletin météo sur internet.


* L'élève responsable compte les présents et les absents puis affiche les cartes à copains correspondantes; il complète ensuite avec l'aide du groupe si besoin, les quantités. En collectif, nous représentons ces quantités avec les doigts. On en profite pour réaliser un petit rituel de mathématiques consistant à représenter avec les doigts d'autres nombres ou des petites quantités de différentes façons (8, c'est 1 main et 3 doits mais c'est aussi, 2 x 4 doigts par exemple) ou des petites quantités le plus vite possible.

A noter que les dizaines sont symbolisées par la couleur rouge et les unités par la couleur noire.

 

* Chaque lundi, nous abordons une nouvelle comptine, en fonction du thème travaillé. Elle sera répétée chaque jour de la semaine. Le vendredi, les rituels durent un peu plus longtemps et nous en profitons pour reciter à l'envie les anciennes comptines apprises. Les enfants qui le désirent viennent seuls ou en groupes réciter devant la classe.

 

 

* Les Alphas *

 

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Ils sont "classés" par ordre d'apprentissage:

 

* La famille des voyelles (les messieurs/mesdames)

* La famille des Alphas capturés ( les consonnes longues)

* La famille des Alphas libres: les Alphas rockeurs.

 

Sans titre 1

*A suivre: les affichages des C.P *